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好看,吊打各大视频网站蔑视观众智商的电视剧,也是我太久没有看好电影了。
经典之所以是经典,在于看完仍想玩味,感叹剧本设计之精妙,不浪费任何一分钟时长。德国人类似抗日剧中的日本人,人多、不怎么聪明,但枪口不留情不长眼,电影只是选择了轻松的喜剧方式展现纳粹德国,比如斗鸡眼射飞机。着眼点虽小,但反映了二战时欧洲三国混战的复杂局面。一波未平一波又起,一次次跌入险境又化险为夷,剧情紧凑,笑点不断。6号房间的安排最具戏剧张力,是“虎口脱险”的最佳象征。最后飞上天的时候忍不住感叹一下英国空军好帅,每一个帮助过他们的法国人也都值得骄傲,这是萍水相逢的互助,更是自救。面对纳粹不由分说的逮捕,普通的法国人从被迫害者到接受并反抗被害的命运,最后成为幸存者,过程中获得成长。战争打破生活秩序,经过三次“特权-救命”循环后,指挥家改变了满腹牢骚、自视清高的作风,粉刷匠身处普通的工人阶层则表现出对前者的包容与帮助,战争面前人人平等,职业阶层的高低贵贱被抹平。
语言是片中极有意思的存在,三国混战,难以想象要是没有掌握多国语言要如何脱险,今天亦然。法国竟然有那么大的“南瓜子弹”!
电影频道,打开电视看电影。和爸爸妈妈一起。 直到现在,电影频道都是我最喜欢的台。尤其是佳片有约,那些片子不见得是最时髦的,却都当得起经典二字。虎口脱险,每到过年的时候都要约一约,对我们家来说,这是最最可乐最最经典的贺岁片。 经典场景很多啊,“鸳鸯茶,你和我。。。”“哦,我犯病了!”“撕拉~嗯~麦金托什,你上去!”“既然你说得这么诚恳,要和我换鞋,那么好吧。”“那是1914年,对。。。”“风又把他们吹回来啦!”三个人笑得在沙发上滚作一团,肩膀不是抖而是抽,双颧肌肉又酸又胀偏生还放不下来,“啊哈-哈--哈---哈----”的笑声震彻霄汉,打到客厅墙上还要弹几弹。终于,那架红色滑翔机五里一徘徊的到了中立国境内,字幕慢慢升上来,正好是晚饭点,电饭锅里的饭煮好了,砂锅里文火煲的汤也好了,三个人红光满面,眼神清亮,施施然走进饭厅。 年年看,年年笑。电影频道,佳片有约,老百姓最好的家庭影院。 我想一部喜剧片所能达到极致就是这样了吧,所有跟它相关的记忆都是快乐的,你不仅记得那些好笑的情节和对白本身,还记得当时的你们是怎么笑的。久而久之,它成了笑神经的一个接口,一个快乐的开关。比方说现在,我不过写写它,也忍不住嘴角上翘。
一部诙谐、幽默、风趣的战争题材影片,独具匠心成就的一部法国巅峰喜剧。看的时候你会欢笑,看完后你会安静的思考。法国人的浪漫闻名于世,导演用风趣的方式回望战争,用幽默抚平残酷的创伤。在大战期间,善良和爱,希望和正义没有泯灭!油漆匠和指挥家用他们自己的智慧帮助英国空军们,最后修女也加入他们的行列,他们在一次次惊心动魄中化险为夷迎来曙光!《虎口脱险》表现了在一个大时代中的小人物的喜怒哀乐和命运,它不仅主题深刻,配乐契合、演员表演优秀真实,更有它所处时代的意义!无论战争如何残酷,我们的心都是连在一起的,爱没有国界,正义和希望永远都在!
上译厂的配音堪称完美,应该是空前绝后了.很怀念那些优秀的电影配音艺术家们,他们不知为我童年的电影梦想注入了多少曼妙的音符,激越的诗行,幼小的心灵因被这些声音灌溉而饱满润泽,那是记忆中最珍贵的收藏.童自荣,邱岳峰,乔榛,丁建华....他们才是中国电影的奇葩,是决绝到极至的永恒经典.
Résumé
La Grande Vadrouille est un film français sorti en 1966, dès son apparition, il a connu un grand succès sur le territoire français. En tant qu’une comédie qui porte sur la Seconde Guerre mondiale, comment La Grande Vadrouille a réussi à faire rire un si grand nombre des Français sans les gêner? Dans cet essai, on essaiera de traiter principalement cette question dans deux perspectives — le Zeitgeist de l’époque et l’application de l’humour comique. Ces deux facteurs, ainsi que d’autres conditions favorisées, contribuent au succès impressionnant de La Grande Vadrouille.
Mots-clés
La Grande Vadrouille, l’Occupation, la réconciliation sociale, la politique malrucienne, le film à tandem, la dualité.
Introduction
La Grande Vadrouille, une comédie qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, est sortie dans les salles en 1966, depuis une semaine, un orage a secoué le cinéma français. C’est un film qui : mobilise la grande foule, et dans les salles où on le projette, déchaîne des tempêtes joyeuses.
Le film a reçu plus de 17 millions d’entrées et a remporté le meilleur score du box-office de l’année 1966, il le demeure pendant plus de 30 ans avant d'être dépassé par Titanic en 1998. Jusqu’à aujourd’hui, il constitue encore un des plus grands succès des films français dans l’Hexagone. Presque tous les Français l’ont vu à un moment ou à un autre. D’après le sondage réalisé par BVA en 2015, La grande vadrouille reste le film le plus populaire en France, presque 50 ans après sa sortie en salle. Et puis, l’acteur principal du film, Louis de Funès, reste l’acteur préféré des Français, 30 ans après sa mort.
Vu comme une tentative de lever le verrou sur la Seconde Guerre mondiale, le film est aussi marqué par le casting au top et les larges moyens déployés. Réussi à réunir Bourvil et de Funès pour la dernière fois sous l’objectif de Gérard Oury et Claude Renoir, il s’agit aussi d’un film de très grosse production, il a eu le plus gros budget du cinéma français à l’époque, financé à la suite de triomphe commercial du Corniaud(1965), précédent détenteur du record.
Pourtant, un autre film sorti en même année n’a pas eu la chance d’être inscrit dans l’histoire du cinéma français. Paris brûle-t-il?(1966), un film qui possède les mêmes caractéristiques susmentionnées et qui porte aussi sur l’Occupation et la Résistance, est vite tombé dans les oubliettes après avoir reçu moins d’un million d’entrées.
Alors pourquoi La Grande Vadrouille a-t-il réussi à obtenir un succès colossal, à la fois instantané et durable, et constitue enfin un phénomène exceptionnel? Dans les passages suivants, on essaiera de trouver la réponse à cette question.
« L’important, ce n'est pas le temps que l'histoire raconte, mais le temps où elle est racontée. » dit Foucault. La Grande Vadrouille a été tourné dans les années 1960, pendant les Trente Glorieuses, époque marquée par le rapide développement économique qui réparait la confiance nationale chez les Français. La construction européenne contribuait à la réconciliation franco-allemande, l’Allemagne n’était plus considérée comme l’ennemi, le dernier tabou sur la Guerre s’est à ce moment brisé.
Il faut plus de vingt ans pour que la blessure et les stigmates de la guerre soient délicatement guéris. En même temps, la Seconde Guerre mondiale ne cesse de passionner et de fasciner le public. Alors le désir de narrer l’histoire de cette période sombre et triste fait partie du Zeitgeist des années 1960. En 1966, l’occasion de transmettre la mémoire de l’Occupation comme sujet comique est déjà mûre, les Français osent enfin rire d’une époque si cruelle et honteuse. Le cinéma se fait miroir de l’époque, l’apparition de La Grande Vadrouille correspond parfaitement au désire du public :
Le succès du film a révélé à l’inverse que la France de 1966 attendait plutôt une bonne occasion de pouvoir rire franchement sur l’Occupation, souvenir d’une autre époque.
La Grande Vadrouille se trouve parmi les films patrimoniaux, c’est-à-dire les films français qui parlent de la France et qui ont obtenu de grands succès publics. Alors pourquoi le film peut-t-il toucher à toutes les couches sociales? Une des raisons est ce qu’il est un reflet du cadre gaulliste qui domine l’époque.
Charles de Gaulle a dit: je me suis fait une certaine idée de la France. En appliquant la politique malrucienne, le gouvernement gaullien cherche à rétablir le grandiose et la dignité de la France. La mission est de :
rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français, d'assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel.
Le courant dominant de l’époque est de récréer la reconnaissance patriotique de la France chez les Français. Pas nécessairement par intention, mais La Grande Vadrouille a achevé ce qu’a mal réussi à faire André Malraux.
Pour le peuple français, la Seconde Guerre mondiale est beaucoup plus qu’une simple blessure à la puissance nationale, elle constitue aussi un trauma sur l’amour-propre français et sur l’esprit national. L’Occupation a déchiré géographiquement l’Hexagone, tandis que la collaboration l’a blessé psychologiquement. Gérard Oury a eu bien des soucis à la question de savoir s'il était délicat de tourner une comédie se passant sous l’Occupation, il a fini par répondre par la négative:
Dans toutes les choses dramatiques il y a des choses comiques, et dans toutes les choses drôles il y a de quoi pleurer.
En effet, il est possible de faire rire sur n’importe quel sujet, à n’importe quel moment, pourvu qu’il y ait une acceptabilité morale du spectacle.
Alors on voit que dans le film, la France est une France sans collaboration, sans pétainistes, sans police vichyssoise, une France unanimement résistante — la Résistance est partout et les non-résistants sont toujours prêts à s’en faire complices. C’est vrai que le film se déroule autour de la libération des aviateurs anglais, mais les personnages principaux sont en réalité le tandem de Bourvil et de Funès, qui représentent ensemble les Français. Ainsi, le film arrive à reconstruire à la fois la reconnaissance de la France et de l’identité française.
En tant qu’une comédie, La Grande Vadrouille est un film qui :
grâce à l’humour, vise à réconcilier les Français avec une période troublée de leur histoire dont les échos sont encore très présents en cette fin de siècle.
Ensuite, on va aborder comment cette comédie fait rire les Français sans les piquer.
Le film à tandem est d’origine du buddy movie américain, il exige le contraste et le rapport de deux personnages principaux, le contraste et l’évolution des rapports conditionnent le comique de situation et de dialogue. Ce modèle se montre très souvent dans les comédies françaises, à la suite du tandem légendaire de Bouvil et de Funès, beaucoup de films ont choisi de suivre leur exemple, y compris Bienvenue chez les Ch'tis et Intouchables.
Le noyau d’un tandem, c’est la collision identitaire entre deux personnages principaux totalement opposés par leurs caractères et leurs origines sociales. Dans l’opposition entre Augustin Bouvet (Bourvil) et Stanislas Lefort (de Funès), on voit la contradiction des classes — Bouvet représente le simple prolétaire tandis que Lefort représente le bourgeois irritable. Mais le film n’a aucune intention de rester là, à l’aide des caractères stéréotypés que construisent Bourvil et de Funès au cours de leur longue carrière cinématographique, Gérard Oury parvient à esquisser le portrait de l’ensemble des Français.
Bourvil tient le rôle d’un peintre des bâtiments simple, franc, et un peu trop naïf, c'est un rôle auquel le public peut s’identifier lui‐même. En revanche, De Funès figure l’impression des Français données par les étrangers, en incarnant le rôle d’un chef d'orchestre de l'Opéra de Paris très difficile et égoïste: imbu de lui‐même, colérique, obsédé par la nourriture et se défaussant sur les autres de ses propres problèmes.
Bien qu’ils se montrent souvent imbéciles dans le film, Bouvet et Lefort réussissent enfin à aider les aviateurs à franchir la ligne de démarcation et à gagner ensemble la zone libre. À travers ces deux personnages, on voit les Français qui semblent parfois insupportables, mais à la fin du compte, ils ont un bon fond.
Hormis ces deux personnages principaux, d’autres personnages suivent aussi le pattern du tandem. Ils entrent en scène en paire, les chassés-croisés des paires contribuent aux effets comiques du film.
Il faut noter que puisque Augustin Bouvet représente l’égo des Français, on peut remarquer que vers la fin du film, Bouvet finit par gagner l’amour de Juliette et le respect de tout le monde dont Stanislas Lefort. À la fin, les planeurs que prennent les fugitifs volent au-dessus des champs et des montagnes pittoresques de l’Hexagone, cette scène donne une grande espérance de l’avenir, où tous les Français, quelle soit l’origine, pourraient se réjouir de la devise de la République française.
Dans La Grande Vadrouille, on peut repérer deux dimensions narratives. La dualité du film consiste à la coexistence de la narration réaliste et la narration irréaliste.
Dans la dimension réaliste, Gérard Oury raconte une histoire de l’Occupation et de la Résistance. Cette histoire est mise en scène par les personnages plus réalistes — les aviateurs anglais, les Français patriotes, les officiers et les soldats allemands plus dignes — dans un ton plus sérieux. Blessure de Peter Cunningham, arrestation et disparition des deux aviateurs, confrontation redoutable entre les deux belligérants… cette narration est entourée par une ambiance funeste, elle sert à la toile de fond de l’histoire principale. L’effet comique est réalisé en grande partie par les péripéties d’intrigue.
La narration où agissent librement Bourvil et de Funès est plutôt irréaliste, c’est dans cette dimension-là que l’intrigue centrale se passe. On voit là-dedans des scènes fantastiques — par exemple, laquelle où Lefort fait dormir major Achbach en sifflant. Dans ce monde, les aventures des personnages principaux n’ont aucun rapport avec la réalité historique, ce qui rassure sans doute les spectateurs français. C'est dans cette dimension que Gérard Oury réussit à accomplir le comique du film — les talents de Bourvil et de Funès peuvent enfin être déployés. Enfin d’équilibrer la structure du film, de trouver des homologues pour Bouvet et Lefort, le réalisateur met en scène le major Achbach et le soldat allemand qui louche. Cette narration devient ainsi un univers puéril des bouffons, on rit en raison du jeu des bouffons et de leur nature ridicule.
Gérard Oury applique différents moyens de faire rire dans ces deux dimensions narratives. L’unité du film est garantie par les chassés-croisés des personnages entre deux dimensions.
Il y a bien d’autres facteurs qui contribuent au succès de La Grande Vadrouille. Par exemple, style distinctif du tournage de Renoir, ingéniosité et esprit humanitaire de Gérard Oury, esthétique de la mise en scène, musique d’ambiance qui correspond au thème du film, coopération extraordinaire de Bourvil et Louis de Funès, charme personnel de Louis de Funès, réputation précédente du Corniaud … Toutes ces conditions forment ensemble une comédie légendaire, qui fait rire et continue de faire rire jusqu’à aujourd’hui.
La Grande Vadrouille est bel et bien un film qu’on n’en faisait pas avant et un film qu’on n’en fait plus. Il est tombé précisément sur l’occasion où deux des plus grands monstres sacrés du cinéma français sont disponibles d’être rassemblés, que les spectateurs se préparent à faire face à l’Occupation, que la France est prête à retrouver son grandiose d’hier. De plus, il faut ajouter que Gérard Oury a bien saisi cette occasion et en a fait un des meilleurs films du cinéma français. Alors on pourrait conclure cet essai par l’appréciation de François Kahn:
La Grande Vadrouille est un film divertissant, varié, souvent astucieux et faisant rire un large public. Cela peut paraître peu mais la combinaison dans un film de ces différentes qualités constitue en soi une réussite peu commune, qui mérite au moins d’être reconnue.
Références
Guy, Jean-Michel. « Les publics de 80 films », Jean-Michel Guy éd., La culture cinématographique des Français. Ministère de la Culture - DEPS, 2000, pp.205-299.
« Images, lettres et sons », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 137, n°1, 2018, pp. 181-193.
François Kahn, « 1966 via 1942 : l’année de La Grande Vadrouille », Acta fabula, vol. 14, n°8, « 1966, annus mirabilis », Novembre-Décembre 2013.
Paul Yonnet, « La planète du rire. Sur la médiatisation du comique », Le Débat, février 1990, n°59, p.145-164.
Danan, Martine. “Trois Comédies Et Une Nation: La Communauté Du Rire Au Cinéma.” The French Review, vol. 72, n°2, 1998, pp.273–284.
Desbarats, Carole. « Le bruit et l’odeur », Esprit, vol. septembre, n°9, 2018, pp.55-66.
de Baecque, Antoine. « Louis de Funès », Vertigo, vol. 48, n°1, 2015, pp.122-123.
Murat, Pierre. « On ne badine pas avec l’humour », Médium, vol. 43, n°2, 2015, pp.108-119.
娘的,这就是货真价实的喜剧片
果真是经典。
经典法式战争喜剧片。1.看的原声版,多处法德英混搭的笑料,着实大赞!2.编剧八成看过林正英的僵尸片,哈哈哈。3.浴室里听着tea for two一脸懵逼的是斯大林同志么?4.男扮女装引嫖客掉井盖扒衣这段笑抽筋~ 5.动作场面最爱扔南瓜追逐戏,撞路标一分为二。6.6号房,呼噜与口哨。7.斗鸡眼打飞机。(9.0/10)
“胜利属于我们” 没想到60年代就能产出如此纯粹的喜剧。
结果所有人都穿过德军制服了。
老少皆宜,上海译制片厂献声
完全对此不感冒
战争喜剧很难处理,这部也是,细看会觉得伦理稍有问题,影史地位有点被高估。但几十年前的喜剧如今还好看也不容易了。
永远看不腻的喜剧
看过不下20遍,从小到大都喜欢的电影
看了好多遍了,还是那么有共鸣,很经典的喜剧艺术片呀
果然是英国和法国人拍的,德国人看到不得气死。。他们这是赤裸裸的把德国人当傻逼啊。
很喜欢的一部法式幽默喜剧片,里面有很多梗,“鸳鸯茶""鸳鸯茶"。重温仍然让人捧腹不止,也很怀念上译的配音!
从小看过几十遍了吧,至今每看必笑,真正的好电影
最经典的法国喜剧片,几乎没有之一
永远都记得在浴室里唱着“鸳鸯茶、鸳鸯茶”、对眼打飞机,经典喜剧
笑不出来,想看英文版,可是找不到~~
法国要有豆瓣,估计《举起手来》也能进250 。
永远看不腻的喜剧!
虽然不合理,但能够娱乐。